
CHALET POISSON BLANC | _NATUREHUMAINE
Dernière mise à jour : 22 mai 2022
PÊCHE MIRACULEUSE
LIGNE 03 | ARCHITECTURE | NOVEMBRE 2020
Photos | Raphaël Thibodeau
Texte | Dave Richard

Localisation | Laurentides, Qc
Type de projet | Construction neuve
Réalisation | 2019
Bâti d'origine | 1987
Travaux | 12 mois
Superficie | 1250 pi2 / 116 m2
Budget approximatif | $
Réussir à mettre la main sur une parcelle de terrain vierge en plein parc régional relève presque du miracle, mais c’est justement la chance qu’ont eue les propriétaires du sympathique chalet Poisson Blanc. Le couple et ses deux jeunes enfants ont participé à une loterie organisée par le gouvernement du Québec et ont été sélectionnés au hasard, ce qui leur a permis d’acquérir à prix réduit un site longeant le lac Cuillèrier, dans les Laurentides. Ils ont ensuite fait appel à l’équipe de _naturehumaine pour y construire un petit chalet aux dimensions modestes, à partir d’un budget restreint, qui allait s’intégrer avec respect au contexte environnant.
C’est avant tout la topographie accidentée du site – la pente prononcée du terrain – qui est à l’origine du concept du bâtiment et de son architecture angulaire et monolithique. Sa forme et son expression des plus minimalistes permettent une compacité optimale et une réduction de son empreinte sur le site, en plus de renforcer son efficacité énergétique. Coiffé d’une toiture symétrique à quatre versants, son plan carré exploite une géométrie simple.

« Ce sont la simplicité et la pureté des lignes de cette petite construction qui la définissent avant tout. Elle se retrouve délicatement posée dans son environnement naturel. En hiver, avec la neige tout autour, elle s’ancre discrètement au creux des arbres, en symbiose parfaite avec son site. »




À l’intérieur, les lieux révèlent une hauteur sous solives apparentes qui procure un souffle vertical et une impression de grandeur à l’espace contenu. Visible depuis les aires de vie, la structure croisée en bois de la toiture rappelle les arêtes d’un poisson, faisant écho au nom du parc régional (« du Poisson Blanc »), tout comme la couleur blanche immaculée qui recouvre la majorité des surfaces intérieures et extérieures. En résulte une architecture insolite, minimale et mo- nochrome célébrant la pureté du carré.

